Si certains d’entre vous ont déjà jeté un œil à ma présentation, ils savent que la photographie a été présente dans ma vie assez tôt. Grâce à mes parents j’ai pu acquérir un appareil photo très jeune, un peu lorsque vous avez un papa photographe, mais pas que… Les images ont toujours compté pour eux. J’ai en mémoire les piles de photos et de films provenant de mes grands-parents. Quoi de plus normal quand ces derniers à une époque proposaient le développement de pellicules dans leur activité. J’ai tout le temps été entourée d’albums, de cadres sur les meubles, les dimanches projections diapo et souvenirs d’enfance de ma famille.
Mon père m’a fait partagé ses connaissances sur la photo (bien entendu, j’ai servi de modèle, petite, peu coopératif) pourtant le tilt n’était pas encore là. Pas d’évidences aveuglantes et écrasantes, à cette époque j’apprenais.
Découverte de nouveaux horizons, pression sur le déclencheur maintes fois, des souvenirs en poche un peu plus qui s’empilent et parce que cela a toujours été normal chez nous. Des souvenirs pour ne pas oublier.
On prend son envol, on voit les petits et grands bonheurs arriver, les joies précieuses que l’on construit. Puis ce besoin irrémédiable, impérieux de les éterniser aussi, une vraie nécessité, où je trainais déjà l’appareil photo (et non, les téléphones n’étaient pas équipés). Le corps pratiquait ce que l’esprit n’avait pas compris.
Mon pourquoi :
Et puis il y a eu une photo qui participa au déclic. Pourquoi celle-là, me direz-vous ? Floue, coupée, selfie préhistorique d’un autre temps avec ma bobine et celle mon meilleur ami.
J’ai compris l’importance d’avoir le souvenir de ce que nous sommes et d’être tel que nous sommes sans le poids du paraître.
À vrai dire en parcourant les albums photo, j’ai pu remarquer cette capacité d’être soi devant l’objectif. Je ne vous parle pas d’images pour épater la galerie, mais de transfigurer de joie, d’émotions, car nous vivons un temps délicieux et qu’importe la tête que l’on a, il n’y a que cet instant qui compte et les gens avec qui on le partage. C’est ce que cette photo illustre : le moment, le bien-être sans nous poser de questions.
C’est cette facilité que j’ai envie de vous offrir, celle de passer une bonne séance et de désacraliser l’objectif : en plaisantant, en dansant, en criant si le besoin vous en dit.
Et je vous rassure depuis j’ai appris à me servir d’un appareil photo !
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